Flore intestinale et SOPK, quel lien?

Le SOPK influence la flore intestinale/endomètre et vaginale 

 Des études ont montré que les femmes atteintes de SOPK présentent une flore intestinale moins diversifiée que le microbiote considéré comme « normal », et des différences ont été montrées dans des études, notamment sur la flore. 

Il existe : 

  • Des Actinobactéris haut, des Bacteroides bas. 
  • Des Streptococcaceae et des Bacteroidaceae et Porphyromonadaceae bas. 
  • Des différences entre Bacteroides, Prevotella, Finegoldia, Lactobacillus, Parabacteroides et Rosebria au niveau du genre. 

Un état de déséquilibre qui causent d’autres symptômes dans le cadre du SOPK


Des liens clairs sont établis entre le déséquilibre du microbiote intestinal (dysbiose) et un risque accru de résistance à l'insuline, d'obésité, de diabète de type 2 et  de maladies cardiovasculaires. Cette condition de dysbiose peut également être à l'origine d'une hyperperméabilité intestinale. Des molécules et des bactéries peuvent alors pénétrer dans le sang par inadvertance car la paroi intestinale est endommagée et ne peut pas être filtrée correctement. Cela peut entraîner une inflammation chronique "silencieuse", ainsi qu’un déséquilibre immunitaire qui affecte le reste du corps et peut possiblement péjorer le climat d’implantation


 Les bactéries ont un effet direct sur les œstrogènes 

Les bactéries de la flore intestinale contribuent à éliminer les œstrogènes inactivés du foie. Une partie de ces œstrogènes peut être  réactivée sous l'influence d'hormones fabriquées par certaines bactéries de la flore et renvoyées dans le sang pour être utilisée à nouveau. Lorsque la flore est déséquilibrée, il peut y avoir trop ou trop peu de réactivation, ce qui affecte directement les niveaux d'œstrogène circulant dans le corps et l’équilibre hormonale général.

Un phénomène très impactant dans le SOPK

 Agressivité, baisse de moral, dépression... toujours la flore ! 

 Étant donné que certains neurotransmetteurs (hormones de l’humeur) sont synthétisés directement  dans l'intestin, les déséquilibres de la flore peuvent affecter l'humeur, mais ils peuvent également contribuer au développement de la dépression, de l'anxiété, mais aussi de pulsions alimentaires qui aggraverait la prise de poids.


Par conséquent, la flore intestinale et son état peuvent  aggraver ou améliorer un contexte de SOPK et agir sur la plupart des symptômes associés.  


Comment chouchouter sa flore intestinale ? 


 Les chercheurs étudiant les effets de la flore microbienne sur le SOPK 

 ont également montré que le rétablissement de l'équilibre de la flore intestinale peut améliorer les symptômes. 


Les Conseils Nutryn : 

  •   Mangez régulièrement des aliments fermentés  pour apporter de bonnes bactéries (légumes lacto-fermentés, choucroute, yaourt, kombucha, miso, soja fermenté, kimchi, kéfir, etc.)  
  •  Pratiquer une activité physique régulière pour augmenter la diversité de la flore microbienne. 
  • Limitez le stress et mettez en place des techniques de gestion du stress. 
  • Soyez conscient de la consommation de tabac et d'alcool.


 Faites ensuite une cure d'au moins 3 mois avec notre complexe probiotique FLOREGUL spécialement élaboré pour la flore intestinale et endométriale, grâce à la souche L-gasseri où vous trouverez toutes les infos dans notre article sur cette souche dans un de nos derniers articles (https://nutryn.com/blogs/blog/les-lactobacillus-gasseri-inhibe-le-developpement-des-cellules-endometriales)



 Si vous avez une intolérance alimentaire ou une maladie gastro-intestinale et/ou hormonale, n'hésitez pas à vous faire accompagner par un expert dans une approche globale (comme les porgrammes fertil-in,  un naturopathe ou un nutritionniste) qui pourra vous apporter des conseils personnalisés. 

Dans premier temps prendre notre probiotique pour rétablir l'équilibre de la flore et peut être un indice intéressant.

Egalement, retrouvez dans cette vidéo des experts de “Fertil-In” des conseils relatifs au mode de vie et au SOPK.

https://www.youtube.com/watch?v=Higr3cG6DxM&t=21s


Sources :

https://www.inserm.fr/dossier/microbiote-intestinal-flore-intestinale/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28778332/

https://kresserinstitute.com/gut-hormone-connection-gut-microbes-influence-estrogen-levels/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7301991/