Les déséquilibres de la flore vaginale à l’origine de certains cas d’infertilité ?

Avec un taux de naissances naturels qui baisse de plus en plus, la fécondation in vitro (FIV) est la technique de choix pour traiter l’infertilité. Chez certaines femmes cependant, l’embryon transféré ne parvient pas à s’implanter, empêchant tout espoir de grossesse.

Et si un déséquilibre du microbiote vaginal était en cause ? 

Malgré des rapports sexuels fréquents depuis au moins un an, 1couple sur 10 en âge de procréer souffrent d’infertilité. Si la FIV est rapidement apparue comme le traitement le plus efficace, certaines femmes ne parviennent pas à tomber enceintes, victimes d’échecs répétés d'implantation.

Troubles hormonaux, vasculaires ou immunitaires ont été pointés du doigt ; mais ils ne suffisent pas à expliquer l’ensemble des échecs d’implantation de l’embryon au cours des FIV. Sachant qu’un déséquilibre du microbiote vaginal a déjà été associée à de nombreuses maladies gynécologiques comme l’endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques et que chaque traitement médicamenteux quel qu’il soit peut alterer votre flore.

Un microbiote déséquilibré, appauvri en lactobacilles

Pour tester cette hypothèse, le microbiote vaginal de 67 femmes ayant tenté une FIV a été analysé ; parmi ces dernières, 27 souffraient d’échec d’implantation inexpliquée et 40 avaient mené leur grossesse à terme après un seul cycle de traitement. Les résultats montrent un déséquilibre de la flore vaginale chez les femmes victimes de ces échecs répétés : une flore microbienne plus diversifiée et abondante, avec davantage de bactéries associées à diverses infections intimes (vaginose bactérienne, vaginite, infection urinaire). Leur microbiote vaginal était, en revanche, relativement moins riche en lactobacilles. Or, selon les calculs des auteurs, le taux de grossesse dépassait 72 % lorsque le microbiote vaginal était dominé à plus de 90 % par les lactobacilles, et tombait à 34 % dans le cas inverse.

Des différences dans le taux de certaines substances produites par leur microbiote vaginal ont également été observées chez les patientes victimes d'échecs inexpliqués. En particulier, une forte diminution de molécules nécessaires à l’implantation de l’embryon et à son développement, dont la baisse était directement associée à la réduction du nombre de lactobacilles. Pour les auteurs, la composition du microbiote vaginal, et plus particulièrement l’appauvrissement en lactobacilles, jouerait un rôle fondamental dans l’échec répété d'implantation de l’embryon. 

Zoom sur le Floregul 

Notre complément Floregul est un mix de 5 souches dont lactobacilles qui va permettre de restaurer et rééquilibrer votre microbiote, il se prend à raison d’une gélule par jour au coucher pendant 1 mois (renouvelable).

Ces souches ont notamment démontré leur efficcacité dans l’équilibrage de l’immunité, mais également la rlégulation de l’inflammation et de la résistance à l’insuline.

Elles ont donc été sélectionnées pour optimiser le potentiel de fertilité.

Ce complément est conseillé dés le désir de conception et jusqu'à 14 SA à heuteur de 1 gél/j, il est davantage intéressant en cas de suspicion de déséquilibre immunitaire, de fausses couches et d’échecs d’implantation répétés.

Sources :

Fu M, Zhang X, Liang Y, Lin S, Qian W, Fan S. Alterations in Vaginal Microbiota and Associated Metabolome in Women with Recurrent Implantation Failure. mBio. 2020;11(3):e03242-19. Published 2020 Jun 2. doi:10.1128/mBio.03242-19