Les 4 piliers Endo - Fertilité
Le traitement médicamenteux, la chirurgie,l’assistance médicale à procréation (AMP) et les méthodes naturelles sont les 4 seules approches existantes pour traiter les symptômes de l’endométriose et ses éventuelles conséquences sur la fertilité. Qui peuvent être associés.
Le traitement médicamenteux
Le traitement médicamenteux repose sur le blocage des fonctions ovariennes pour créer une ménopause artificielle via des contraceptifs pris en continu. Ces traitements doivent être personnalisés et adaptés à chaque patiente (estroprogestatifs, progestatifs, analogues de la GnRH).
La Chirurgie
Lors d’un projet de grossesse, la PMA et la chirurgie peuvent être envisagées. Avant tout geste chirurgical, le recours à la PMA doit être systématique afin de maximiser les chances de concevoir un enfant pour les couples qui le souhaitent après 1 an d’essais infructueux. La chirurgie n’est souvent pas proposée chez des femmes sans projet d’enfant pour lesquelles le traitement médicamenteux fonctionne. La chirurgie de l’endométriose peut être très invasive et invalidante et, malheureusement n’empêche pas la maladie de revenir.
Là encore, médecins et chercheurs s’accordent sur le fait qu’une femme opérée jeune présente un risque important que les lésions endométriosiques reviennent et soient à nouveau problématiques au moment d’un éventuel souhait de grossesse.
Aujourd’hui, certaines formes d’endométriose – notamment celles qui touchent les ovaires – sont une indication permettant aux femmes d’avoir accès aux différentes techniques de préservation de la fertilité.
Axe nutritionnel
En nutrition et micro-nutrition, on travaillera sur 3 approches :
- Immunité
- Inflammation
- Stress oxydatif
Nos conseils nutrition endo
Booster les bonnes graisses
Il est conseillé d’augmenter les apports en oméga-3 qui permettent de diminuer la production des prostaglandines pro-inflammatoires issues des oméga-6. Plusieurs études ont montré que diminuer les oméga 6 et augmenter les oméga 3 réduirait le risque d’endométriose et l’aggravation des symptômes.
Les meilleures sources d’oméga-3 sont les poissons gras riches en EPA et DHA tels que saumon, sardine, maquereau, hareng, truite. Du côté des végétaux, vous pouvez opter pour les noix, les graines de lin, les graines de chia…
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Un max de légumes et de fruits
On met l’accent sur les légumes verts et mangez des fruits rouges ou herbes aromatiques au moins une fois par jour, d’autant plus que ces bonnes habitudes combinées avec une alimentation équilibrée faciliteront une bonne digestion.
Quelques aliments à limiter
- Les acides gras saturés (beurre, charcuteries, fromages): ils favorisent la formation de prostaglandines pro-inflammatoires.
- Le sucre et les produits laitiers: ils favorisent l’inflammation (préférez des sucres naturels c’est-à-dire ceux que nous trouvons dans les fruits par exemple et optez pour des laits d’origine végétale).
- Le soja : il agit comme un œstrogène dans le corps.
- La viande rouge : elle contient des œstrogènes et est également riche en fer. Si vous en mangez un peu, ne la faites pas trop cuire ni griller, car les substances formées lors de ces cuissons à hautes températures augmentent le stress oxydatif et l’inflammation.
En dehors de la nutrition, différentes pistes existent :
- Sophrologie, hypnose, méditation
- Acupuncture
- Médecine chinoise
- Ostéopathie, kinésithérapie
- Thermothérapie
- Cure thermale