L’importance des micronutriments dans l'endométriose et les règles douloureuses
Les règles douloureuses, appelée scientifiquement dysménorrhée, touchent de nombreuses femmes. Il est important de consulter votre médecin car cela peut être un symptôme de pathologie gynécologique comme l'endométriose. Malheureusement, la plupart des traitements présentent des inconvénients et même des effets secondaires graves tels que les Anti-inflammatoires non stéroïdiens couramment prescrits ...
Mais il existe une solution naturelle ! Certains micronutriments peuvent rétablir les déséquilibres, réduisant ainsi la douleur et l'inflammation.
Le stress oxydatif et l'inflammation, deux composantes de l’endométriose
Le stress oxydatif est une condition dans laquelle le corps est incapable de neutraliser les radicaux libres. Un déséquilibre s’installe, ce qui crée de l'oxydation, provoque des dommages cellulaires et augmente les risques d’ inflammation. Ce phénomène se produit très facilement lorsque la capacité antioxydante de l'organisme est dépassée par un excès de radicaux libres. Nous constatons que les femmes atteintes de dysménorrhée ont des marqueurs accrus de stress oxydatif. De plus, des études récentes se sont concentrées sur le rôle du stress oxydatif, qui est impliqué dans la physiopathologie de l'endométriose et peut provoquer une réponse inflammatoire systémique dans la cavité abdominale. Il a été scientifiquement prouvé que les prostaglandines impliquées dans l'inflammation sont produites pendant les menstruations. Les prostaglandines jouent un rôle spécifique dans le processus inflammatoire, sont impliquées dans la vasoconstriction, stimulent la contraction des muscles lisses et par conséquent favorisent les saignements menstruels. C'est pour toutes ces raisons que les anti-inflammatoires sont utilisés en médecine. Le problème est qu`ils sont particulièrement toxiques pour les reins, le cœur, l`estomac et les intestins. Voilà pourquoi le recours à des substances naturellement antioxydantes et anti-inflammatoires est souhaitable.
Vitamine E et D
Une étude clinique en simple aveugle, sur 200 femmes étudiantes âgées de 18 à 25 ans qui se plaignaient de dysménorrhée légère à sévère, a testé ces 3 substances naturelles. Les participants ont été répartis au hasard en 3 groupes: vitamine D, vitamine E et placebo. Les effets des suppléments sur la sévérité de la dysménorrhée ont été évalués en 2 cycles successifs à l`aide de l`échelle visuelle analogique (EVA) et d`un questionnaire. La vitamine D et la vitamine E ont considérablement réduit la gravité de la dysménorrhée.
Le zinc lui aussi à son importance !
Cent cinquante lycéennes ont été recrutées dans une étude contrôlée randomisée. Les participants ont été divisés en trois groupes. Le premier groupe a reçu des gélules de gingembre, le deuxième groupe a pris des gélules de sulfate de zinc et le troisième groupe un placebo, pendant quatre jours, de la veille du début des règles au troisième jour de leurs saignements menstruels. La sévérité de la dysménorrhée a été évaluée toutes les 24 heures. Les participants traités avec du gingembre et du zinc ont signalé un plus grand soulagement de la douleur par rapport au groupe placebo.
Pour conclure
Il est possible d'envisager des solutions annexes aux anti-inflammatoires stéroïdiens dans le traitement de la dysménorrhée. Les extraits de plantes et les micronutriments peuvent avoir des effets bénéfiques sur d'autres systèmes et tissus du corps grâce à leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Vous pouvez retrouver ces micronutriments (zinc, vitamine E et vitamine D), dans notre compléments CONCEPT 1, nous vous conseillons, dans la cadre de l’endométriose, de le coupler avec un apport en omega 3comme OMEGYN pour décupler les effets anti-inflammatoires.
Etudes sources :
Kashefi F, Khajehei M, Tabatabaeichehr M, Alavinia M, Asili J. Comparison of the effect of ginger and zinc sulfate on primary dysmenorrhea: a placebo-controlled randomized trial. Pain Manag Nurs. 2014 Dec;15(4):826-33.
Pakniat H, Chegini V, Ranjkesh F, Hosseini MA. Comparison of the effect of vitamin E, vitamin D and ginger on the severity of primary dysmenorrhea: a single-blind clinical trial. Obstet Gynecol Sci. 2019 Nov;62(6):462-468.